Le corniste Jean-François Pagé est aujourd’hui membre de l’Harmonie Vivace et se joint régulièrement à l’Harmonie Aurora à titre de surnuméraire. Il est également photographe bénévole pour la grande famille de l’Harmonie Laval depuis plusieurs années.
Le parcours qui m’a amené à jouer du cor pour Vivace est inhabituel. Qu’est-ce qui a motivé un chargé de projet en infrastructure à décider à jouer du cor il y a cinq ans? Mon travail de chargé est assez éloigné de la musique et, contrairement à beaucoup de musiciens, je n’ai pas de formation en musique. Le cor est un instrument qui m’a toujours fasciné, on l’entend dans Star Wars, dans les films et dans beaucoup de pièces orchestrales. Il est tantôt puissant, majestueux, doux et chantant comme la voix humaine. La complexité et la beauté du son du cor et d’une section de cors m’a toujours ému et donné des frissons.
Il y a cinq ans, j’ai assisté à un concert de Vivace et j’ai été saisi par la beauté du concert. Pendant ce concert, j’étais constamment fasciné par la section de cors. C’est lors de ce concert que j’ai décidé de m’inscrire à l’Harmonie Aurora. Le cor est pour moi un coup de cœur et c’était le seul choix qui m’intéressait. Je savais cependant que je choisissais un instrument réputé pour son niveau de difficulté élevé (je le confirme!).
Avant Aurora, je n’avais pas joué d’un instrument de musique depuis ma 5ème année primaire et je ne savais pas lire la musique. Accompagné d’Alain Bisson, le directeur musical, et de ma professeur Marie-Michèle Bertrand, j’ai tout appris à partir de zéro. Un an plus tard, j’ai été invité à jouer avec l’Harmonie Vivace par Catherine Parr, une belle marque de confiance. La complexité des pièces de Vivace était beaucoup plus élevée et c’était pour moi un défi important. Ainsi, j’ai poursuivi ma formation en jouant en parallèle avec Aurora et Vivace pendant trois ans. Après quatre ans, j’ai quitté Aurora pour continuer avec Vivace.
Pour y arriver, j’ai dû investir beaucoup d’efforts. Je pratique à tous les jours au moins 45 minutes. Ainsi, depuis cinq ans, je pratique assidûment environ 7-10 heures par semaine. Comme je travaille à temps plein, je consacre la fin de soirée à ma pratique, qui fait maintenant partie de ma routine. Cette pratique musicale est maintenant essentielle et je ne peux m’en passer.
La maîtrise de cet instrument ainsi que l’apprentissage de la lecture de la musique ont été de gros défi et m’ont demandé beaucoup persévérance. Depuis cinq ans, j’ai joué des pièces musicales qui m’ont vraiment inspirées. Cette année, nous allons jouer des pièces telles qu’Avatar, Narnia, Seigneur des anneaux où les cors sont très présents, que demander de plus!